Mon premier potager

Réussir mon premier potager

           

Retrouvez dans cet article quelques conseils, le Béaba de ce qu'il faut savoir pour réussir votre premier potager

Pour vous qui débutez dans le monde du potager, vous qui sentez l’appel de la terre, qui voulez vous nourrir du fruit de votre travail mais qui n’y connaissez rien, Fleurs Lisch est là pour vous accompagner !

 

De combien de place je dispose ?

Votre culture ne sera pas la même entre un balcon et un terrain en plein terre, cela va de soit et de cela en découle le type de culture que vous pouvez mettre en place.

En effet les légume terre (carotte, céleri, poireau…) sont plus contraignant à cultiver sur un balcon. Bien qu’il est possible de semer des carottes par exemple dans un bac potager ou autre jardinière de balcon sur pied mais cela représente beaucoup d’espace uniquement pour quelques carottes…

Idem dans le choix de vos variétés, prenons le cas de la tomate. Elle demande un système racinaire conséquent et donc un volume de terre supérieur à la plupart des légumes. Toutefois les variétés à petits fruits types cerise sont moins gourmande en espaces, produisent plus de fruits et quel plaisir de cueillir ses 4-5 petites tomates cerises pour agrémenter votre salade verte ? Retrouvez tous nos conseils pour le potager en balcon.

 

 

De quelle exposition bénéficie mon terrain ?

D’une manière générale, les légumes aiment le soleil. D’autant plus les légumes du sud et de l’été. Ainsi si votre espace est majoritairement à l’ombre il vous sera difficile de produire une quantité conséquente de tomate, aubergine ou autre légume du soleil. Par contre vous pouvez vous faire plaisir en cultivant des épinards, blettes, choux, salades ou autres légumes moins gourmands en chaleur. Vous pouvez même tester une petite tomate cerise, pour le fun, vous aurez tout de même quelques fruits.

L’avantage d’une exposition ombragée (oui il y en a) est de nécessiter moins d’arrosage, car un balcon sud Est par exemple vous demandera une attention particulière, voir quotidienne pour ne pas voir le fruits de votre travail sécher. Ainsi on peut se poser la question suivante :

 

 

Ais je beaucoup de temps à y consacrer ?

Dans tous les cas le potager demande de l’investissement, de sa mise en place à son suivit. Il est bien plus facile, peut être même rentable en terme de d’investissement de temps d’aller acheter ses tomates chez son primeur. Le plaisir n’est certes pas le même.

Et le plus coûteux en temps est bien entendue l’arrosage… Nos légumes sont des êtres vivants qu’il faut entretenir, nourrir souvent, voir quotidiennement (de plus en plus avec le réchauffement climatique). Il vous faudra demander à votre voisin des les arroser quand vous partez en vacances, leur octroyer un peu de votre temps libre même quand vous rentrez tard et fatigué du travail. Bref ce sont vos petits bébés !

 

Mais il y a toujours une solution, une parade… Installez un système d’arrosage automatique, avec un minuteur qui peut programmer l’arrosage par nombre de jours dans la semaine, le nombre de minutes par arrosage, l’heure d’arrosage et même vous offrir un pilotage à distance via une application. Quelques tuyaux par ci par là et le tour est joué ! C’est un investissement, mais à ce qu’il paraît le temps c’est de l’argent et cela peut avoir l’avantage de réduire votre consommation en eau ! Je vous invite à consulter le site du leader de l’arrosage automatique, gardena https://www.gardena.com/fr/outils-jardin/arrosage/solutions-arrosage-automatique/

 

A part l’arrosage il n’y a pas tant d’entretien dans le potager. Veuillez à ne pas laisser se proliférer les mauvaise herbes (un simple paillage peut suffire) taillez certains légumes certaines plantes et récoltez !

L’engraissage (le fait de donner des nutriment à vos légumes) peut se faire via de l’engrais liquide, de l’engrais en granule que vous disposez à la plantation dans le sol ou encore en préparant votre sol en automne avec de la matière organique (fumier, composte…) que vous recouvrez de paillage et laissez se décomposer sagement jusqu’au printemps. En soit ce n’est pas un gros investissement de temps.

Il y a aussi un mouvement de potager fainéant qui prend de plus en plus d’ampleur. Le but étant de laisser la nature faire le maximum de travail et pour cela le paillage a une place essentiel… Je vous invite à consulter cet article sur le sujet.

 
 

Qu’est ce que j’aime manger ?

Inutile de produire une tonne de choux si vous ne le supportez pas, car tout engagement mérite récompense et quelle meilleure récompense que celle de déguster les fruits de son travail ! Certes vous pourriez les offrir à votre voisin, et ne faire la culture que pour le plaisir de voir pousser la plante mais encore faut il avoir la place et le temps…

Favorisez les légumes que vous aimez voir dans vos assiettes et cultiver. Et surtout n’oubliez pas les aromatiques, elles sont faciles à cultiver, ne nécessite pas beaucoup de place, peu de temps d’entretien pour les plus rustiques (thym romarin..) et s’utilisent au quotidien !

Et si vous êtes plutôt attiré par le sucré, lancé vous dans les petits fruits (framboises, groseilles, fraisiers…) Ils sont facile à réussir, et tel une tomate cerise, vous pouvez picorer sur leur pied au grès de vos envies.

Et pour finir on peut se poser la question fondamentale, pourquoi je souhaite faire un potager ? Pour se nourrir ? Pour l’expérience de voir pousser des végétaux ou pour vous rapprocher de la nature ? A partir de là on peut s’orienter vers un jardin à dominante potagère, à un mix entre fleurs et légumes ou à juste quelques petites touches de légumes dans un jardin ornementale. Dans tous les cas il est recommandé d’allier les légumes aux fleurs, ils s’entraident pour lutter contre les aléas de la vie (pollinisation, insectes, champignons, soleil, sécheresse…) 

Et qu’il est beau de voir de la diversité dans un jardin, ce mélange de couleurs et de formes, longtemps réservé à son caractère nourricier, le potager apporte son lot de réjouissance esthétique dans notre jardin !