Le tunnel, suite et fin

Nous vous avions présenté lors de notre précédente Gazette les prémices de la conception d’un petit tunnel.

Rien de bien sorcier, quelques bambous, une plaque en plastique pour le toit, de la ficelle, un peu de voile d’hivernage et de l’huile de coude. Des qui protéger nos plantations du froid et de la pluie…

Aujourd’hui le temps est plus clément, il est temps d’enlever notre voile de croissance autour de notre tunnel. En effet, il n’y a normalement plus de risque de gelées (d’après la météo, bien que les plus pessimistes/superstitieux vous diraient d’attendre jusqu’à la sainte Sophie) et il est nécessaire de capter les rares rayons de soleil pour voire enfin pousser nos légumes !

Nous avons longtemps hésité pour soit laisser juste le toit, et ainsi protéger des pluies (acide ou abondante) ou de fermer les contours avec des matériaux translucides.

Notre choix s’est porté sur la deuxième solution, pour plusieurs raisons :

  • d’une part les contours permettront de gagner encore quelques degrés et ainsi accélérer la croissance de nos légumes.
  • Ils permettent aussi de contrôler les bourrasques de vents qui fragilisent nos légumes, particulièrement les tomates.
  • Ils rendent le tunnel totalement imperméable, et donc de gérer au mieux l’humidité. 

C’est surtout le gain de température qui nous a le plus motivé dans notre choix, on dit souvent qu’un tunnel permet d’avancer la récolte et de la prolonger de un mois…

Comme matériel, nous avons pris ce qui trainait chez nous, de la bâche (que l’on vend au rayon protection des cultures), des plaques de plastiques (que vous pouvez trouver dans des magasins de bricolage) quelques vis, de la ficelle et des bambous (que vous pouvez remplacer par des latte de bois).

 

Nous avons d’abord fermé les deux côtés les plus étroits à l’aide de plaque en plastique. Ces cotés n’ont pas besoin d’être ouverts, des plaques en plastique sont donc bien adapté. On les a tout simplement coupé à la bonne longueur, reproduit l’angle de la pente du toit et fixé.

Ensuite, la partie la plus compliqué, les côtés les plus larges, ceux que nous avons besoin d’ouvrir, pour l’aération et la récolte bien entendue !

Première étapes, couper les lattes et bois  (bambous dans notre cas) à la bonne longueur, il en faudra deux par coté.

Enrouler la bâche autour de la latte (saucissonnez-là), fixez la soit à l’aide de vis et rondelle soit à l’aide clips (disponibles chez fleurs Lisch).

Vissez cette première latte sur la structure haute de votre tunnel, pré-percez si vous avez aussi utilisé des bambous pour éviter qu’il ne craque.

Déroulez la bâche à hauteur de votre tunnel, comptez un peu de marge pour enrouler la deuxième latte en bas. Fixez là à nouveau avec des vis ou des clips.

Pour que vos parois en bâche ne s’ouvre pas à chaque coup de vent, tendez une ficelle entre le haut et le bas de votre structure. Vous pouvez enfoncer des piquets dans la terre si nécessaire pour faire tenir cette ficelle. Ainsi votre paroi suivra se guide lorsque vous la déroulerez et ne flottera pas au grès du vent.

Dernière étape, pour maintenir les parois ouvertes accrochez une ficelle à l’intérieur de votre tunnel, au niveau du haut de la structure qui pourra s’accrocher vers l’extérieur au même niveau.

Ainsi votre tunnel à des parois, dont deux ouvrables !

Pensez à ouvrir ses parois le matin pour évacuer l’humidité et la condensation dans votre tunnel. De même il est important d’ouvrir le plus possible votre tunnel pour permettre aux insectes pollinisateur de s’y promener et ainsi de maximiser le nombre de fruits sur vos plants de légumes !

En espérant qu’à la prochaine gazette le beau temps soit avec nous, on parlera plus en profondeur de ce que l’on met dans ce tunnel et dans notre jardin en général.

A très vite, et d’ici là très bonne fête à toutes les mamans !

Jardinalement,